Quintin
Ecoquartier de 100 logements et un parc
- milieux
Maître d’ouvrage : Ville de Quintin
Mission : Maîtrise d’œuvre urbaine d’un éco-quartier de 100 logements et un parc en secteur AVAP
Surfaces : 2,6 Ha
Coût : 1,1 M€ HT espaces publics
Calendrier : 2019 – 2022
Équipe : ATELIER IRIS CHERVET, URBAN WATER, ABEIL, EXPERTISE URBAINE, QUARTORZE
- ALLIER LES ENJEUX PATRIMONIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX
- DONNER LES RÈGLES DU JEU EN AMONT POUR IMPLÉMENTER UNE QUALITÉ ARCHITECTURALE TOUT AU LONG DU PROCESSUS
- réemployer LES MATÉRIAUX ISSUS DES DÉCONSTRUCTIONS
Dans un contexte de commune rurale classée en AVAP, le projet doit trouver le juste équilibre entre densité, patrimoine et paysage. Le site accueillera une centaine de logements individuels, intermédiaires et collectifs répartis en 4 opérations. Un parc central articulera les nouveaux logements et le bâtiment patrimonial des Carmes, ancien hospice du XVIIIe siècle reconverti en logements pour seniors, espaces associatifs et centre culturel. #cut
La programmation immobilière vise à faciliter le parcours résidentiel des Quintinais et permettra l’accueil de nouvelles populations tout en maitrisant les coûts de sortie des différents programmes.
La composition du site s’appuie sur 3 fondamentaux :
— la géographie : ancrer le site dans le paysage naturel des coteaux de la vallée du Gouët ;
— l’histoire : structurer le site en continuité des tracés historiques et révéler le patrimoine bâti ;
— les usages : inscrire le site dans une boucle de parcours et d’usages quotidiens.
Le projet utilise les typologies paysagères caractéristiques de la commune pour recomposer le site : murs d’enceinte en granit, venelles piétonnes, arbres d’alignement et mail plantés, bocage et haies vives. La gestion intégrée des eaux pluviale s’appuie aussi sur les traces historiques du site. L’axe principal de cheminement des eaux pluviales, en surface, reprend le tracé de l’ancien aqueduc souterrain, dans une démarche quasi-archéologique visant à faire ressurgir l’ouvrage hydraulique.
Les matériaux issus des déconstructions des anciens bâtiments hospitaliers seront stockés sur site et réutilisés pour les murets de soutènement qui composent le parc. Le réemploi des matériaux in situ s’inscrit à la fois dans une démarche patrimoniale visant à s’inscrire en continuité avec l’histoire du site en préservant les ressources signifiantes (patrimoine géologique, industriel et résidentiel), et dans une démarche environnementale visant à réduire l’impact carbone de l’aménagement, en valorisant les gisements existants et en limitant les transports de matériaux. La filière du lin, historique à Quintin, sera mobilisée pour les futures constructions à travers la prescription de laine de lin isolante et de béton biosourcé à base de fibre de lin.

